Produire un kilo de viande consomme autant d’énergie qu’une ampoule de 100 watts allumée pendant trois semaines. One Voice se réjouit que le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat recommande – enfin – de diminuer sa consommation de viande, voire d’adopter un régime végétarien, pour limiter le réchauffement de la planète.
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La souffrance animale et les changements de climat sont liés
D’ici à 2020, la demande mondiale en protéines animales devrait augmenter de 50 % selon l’Organisation mondiale de la santé animale, stimulée par le développement des pays émergents.
Outre la souffrance animale qu’elle entraîne, la production d’un kilo de viande provoque l’émission de l’équivalent de 36,4 kilos de dioxyde de carbone. Ne pas manger de viande, tout comme limiter ses déplacements en voiture, c’est agir contre le réchauffement du climat.
Un régime végétarien a un effet positif sur le climat
Le rapport 2007 du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) met en évidence l’influence positive d’un régime alimentaire végétarien sur l’environnement. « C’est un point sur lequel le GIEC a longtemps eu peur de s’exprimer mais il le fait aujourd’hui », explique le président du GIEC, Rajendra Pachauri. Cet économiste indien fait un plaidoyer pour que, partout dans le monde, les personnes limitent leur consommation de viande. Il insiste aussi sur les bénéfices pour la santé d’un régime végétarien.
Un engagement pour réduire les gaz à effet de serre
Depuis que le prix Nobel de la paix a été décerné au GIEC, en octobre 2007, M. Pachauri sillonne la planète pour alerter sur dangers des changements climatiques. «La situation est sombre : si l’espèce humaine ne réagit pas, cela aura de graves conséquences », indique-t-il. Il se dit toutefois encouragé par les résultats des négociations de l’ONU (Organisation des nations unies) en décembre 2007, à Bali, et la perspective d’une nouvelle administration aux Etats-Unis après les élections présidentielles. La déclaration finale de la réunion de Bali mentionne clairement la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les conclusions du GIEC ne sont pas remises en question
Cette réunion a établi le cadre d’un accord mondial sur les moyens de réduire la production de dioxyde de carbone et d’autres gaz produits par l’activité humaine, qui sont le moteur du réchauffement climatique.
Pour la première fois depuis que les nations se réunissent pour parler des changements climatiques, soit depuis 1994, personne n’a remis en question les conclusions du GIEC. «La science est manifestement devenue la base de toute action sur le changement climatique », conclut M. Pachauri.
Source : One voice
http://www.onevoice-ear.org/campagnes/vegetarisme/rechauffe.html
Jeu 27 Mar - 12:01