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 Le cheptel a doublé en douze ans

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Wolf-alone
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Wolf-alone


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MessageSujet: Le cheptel a doublé en douze ans   Le cheptel a doublé en douze ans Icon_minitimeJeu 27 Mar - 12:20

"La production porcine est entrée dans l'ère industrielle". Ce constat est fait par le ministère de l'Agriculture dans une note, publiée le 12 mars 2002 sur l'élevage porcin, qui montre que "le cheptel moyen double en douze ans"..
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"Gros élevages"

Selon le ministère : "le cheptel, constitué en 2000 de près de 15 millions de têtes, est concentré à 99 % dans 19 000 exploitations d'après le recensement agricole. Ces élevages qui détiennent au moins 20 porcins étaient encore 33 000 en 1988. Leur taille moyenne passe de 360 à 770 porcins en douze ans, accentuant encore un peu plus le poids des gros élevages."

En progression

Cette progression de la production s'est accompagnée de la création d'unités extrêmement importantes. "Les exploitations de plus de 1 000 porcins sont les seules à être plus nombreuses aujourd'hui qu'en 1988, souligne la note. Elles détiennent désormais près des deux tiers du cheptel. Elles en élevaient moins d'un tiers en 1988."

Chiffres tronqués

En outre, le ministère reconnaît que ces chiffres ne reflètent que partiellement la réalité : "le poids des gros élevages est d'ailleurs plus fort que ne le montrent les cheptels présents dans les exploitations. Un grand nombre ont développé la mise en pension d'animaux chez de petits producteurs de porcs. Près de 900 000 animaux appartenant à de gros élevages étaient en pension chez de petits agriculteurs d'après l'enquête sur les cheptels porcins de 1999."

Contraintes contournées

Pourquoi ? Parce que, explique le ministère de l'Agriculture, "cette pratique permet aux éleveurs d'utiliser des bâtiments qui ne leur appartiennent pas. Dans l'impossibilité d'augmenter les superficies, les règles d'épandage des déjections constituant une contrainte forte, elle est pour nombre d'exploitations le seul moyen de s'inscrire dans la logique d'accroissement de la taille de leur élevage."



L'Ouest en tête

La production industrielle de porcs est concentrée dans l'Ouest de la France. "En 2000, les élevages bretons abritent 55 % du cheptel, et ceux des Pays de la Loire près de 12 %. Avec les exploitations de Basse-Normandie et de Poitou-Charentes, ils cumulent près des trois quarts des porcins. Les cheptels des élevages costarmoricains et finistériens, supérieurs à 2,7 millions de porcs, sont les plus importants. Ils dépassent les 100 000 têtes dans 20 cantons des deux départements et les 50 000 animaux dans 21 cantons. Ils sont aussi ceux qui comptent le plus grand nombre d'animaux par hectare de superficie."

Nitrates en masse

Or, cette concentration d'élevages intensifs a de nombreuses répercussions sur l'environnement. La concentration en nitrate des sols se retrouve dans les nappes phréatiques et partant dans l'eau de boisson. Les mêmes nitrates favorisent l'apparition d'algues vertes malodorantes et dangereuses pour l'environnement sur le littoral. La culture massive du maïs, destiné à la nourriture des porcs est extrêmement consommatrice d'eau.

Le bio ultra-minoritaire

Face à cette situation, l'élevage normal de porcs est réduit à la portion congrue. Selon les estimations, il ne représente plus qu'1% de la filière. Le ministère de l'Agriculture avance, pour sa part, que "la production biologique de porcs est encore balbutiante et n'est pratiquée que par 160 exploitations disposant d'au moins 20 animaux. Ces élevages diffèrent sensiblement des autres. Ils disposent en moyenne d'un cheptel quatre fois plus faible que dans les autres élevages, et de surfaces agricoles importantes. On compte en moyenne 3 animaux par hectare chez un producteur bio contre 13 chez les autres producteurs". Pour toutes ces raisons, One Voice se bat contre l'ouverture ou l'extension d'élevages industriels et porte plainte pour non-respect de la législation sur les installations classées.

Source : One voice

http://www.onevoice-ear.org/campagnes/elevage_industriel/cheptel_double.html
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