La vénerie, ou chasse à courre, est un mode de chasse qui consiste à poursuivre un animal sauvage avec une meute de chiens, jusqu'à sa prise éventuelle.
Seul les chiens chassent, le rôle de l'homme est à la base de contrôler ses chiens, mais peu le font.
Ils chassent à courre en France le cerf, le chevreuil, le sanglier, le renard, le lièvre et le lapin.
Le terme de vénerie, vient du latin " venari " qui signifie chasser.
Le terme d'équipage désigne l'entité disposant d'un territoire de chasse et composée d'une meute de chiens et d'un certain nombre de veneurs.
La chasse à courre, à cor et à cri est ouverte du 15 septembre au 31 mars.
On relève aujourd'hui 385 équipages dont :
112 de lièvre
77 de renard
87 de chevreuil
38 de cerf
39 de lapin
32 de sanglier
Mais aussi quelques :
17 000 chiens
7 000 chevaux
Les principales races de chiens courants sont :
Le poitevin
Le français blanc et noir
Le français tricolore
L'anglo-français
L'anglo-français tricolore
Le Billy
Le fox-hound
Les chiens sont dressés et spécialisés dans la poursuite d'une espèce particulière.
Il peut y avoir entre 20 et plus de 100 chiens dans une meute pour massacrer un seul animal.
Cette chasse se pratique sans fusils.
Après des heures de traque, de stress, l'animal est soit déchiqueté vivant par les chiens (lièvres, renards, chevreuils)
Ou bien fini à la dague
D'autres finirons noyés après avoir été traqués dans l'eau jusqu'a l'épuisement total.
Le cerf est parfois noyé dans la vase d’un étang par les veneurs.
Les examens biochimiques effectués sur des échantillons de muscle et de sang de cerfs victimes de la chasse a courre, sont caractéristiques d’un grand stress et de terribles souffrances Certains pays suite à ces révélations sur le stress et la souffrance animale, ont abolie la chasse à courre, parmi eux :
- l'Allemagne dans les années 50, la Belgique en 1995, l’Ecosse en 2002,
L’Angleterre en 2005. Elle n’existe pas aux Pays-Bas, ni au Luxembourg
Une chasse à courre se prépare à l'avance, les chasseurs vont en générale la veille ou le matin en foret, pour repérer les traces éventuels de l'animal qui subira leur soif de sang le lendemain.
A l'aube, le cerf qui est allé manger en prairie pendant la nuit, va se mettre dans une enceinte (en foret) pour y passer la journée. Le travail des limiers et de leurs valets, consiste à parcourir les lieux de reposés, à détecter les indices du passage d'un cerf, ses empreintes dans le sol, sur l'herbe, les fougères, les branches cassées par le cerf qui témoigne sa corpulence, et les traces des bois de l'animal qui frottent sur un tronc d'arbre.
Le cerf va procéder à plusieurs faux rembuchements, c'est à dire qu'il ne restera pas dans l'enceinte où il est entré, et le valet devra vérifier que le cerf qui est entré dans une enceinte n'en est pas ressorti, en n’en faisant le tour.
Il marquera l'entrée du cerf en cassant une branche * L'art pour démêler et identifier les empreintes, distingue un cerf, d'une biche, un vieux d'un jeune
* encore une dégradation de la faune de la part des chasseurs Pendant ce temps, les animaux sont préparés et commencent à être mis dans les camions.
Les chevaux sont soit dans des remorques individuelles, soit à plusieurs dans un camion qui doit être approprié et signalé comme transportant des chevaux.
Ce véhicule sert également à cet équipage pour le transport de leurs chiens sous l'indication transport de chevaux.
Ils sont mélangés (l'équipage l'a reconnu) et les chiens subissent donc la chaleur heures après heures, sans compter les risques si l'aménagement n'est pas correct pour y mettre chiens et chevaux.
Sinon les chiens sont entassés sans eau et parfois avec manque d'aération cela pendant des heures, les temps des préparatifs et le temps d'arrivée sur le lieu de départ de la chasse.
Ils peuvent donc rester facilement 2 heures enfermés
La chasse à courre peu avoir lieu la nuit, mais en générale elle est pratiquée le jour, le plus souvent de 10h00 à 18h00.
Les jours de chasse, la foret reste ouverte au publique ce qui représente un risque, que ce soit avec la meute, les chevaux ou l'animal traqué.
Ces gens pour qui la chasse à courre est un loisir (et oui le loisir de tuer) emmènent leurs enfants, même en bas âge (3 ans et plus) au risque d'un accident, sans compter les jeunes adolescents conditionnés à suivre les traces de leurs tueurs de parents
Les jours de chasses, il est fréquent de constater que le code de la route n'est pas respecté (voiture en travers de la route, stationnement dans les virages etc...) et pourtant la police ou la gendarmerie présente sur les lieux, laisse faire sous le prétexte que c'est une habitude.
Donc si l'on suit leur raisonnement, tant que l'on enfreint la loi par habitude c'est excusable et non condamné
Au départ les chiens sont descendus des camions après un long calvaire dans le chaud.
Ils peuvent soit partir tous ensemble (la meute a mort), soit utiliser des chiens rapprocheurs, puis découpler la meute ou encore attaquer au hasard en parcourant successivement des enceintes.
Les cavaliers se répartissent autour de l'enceinte et la chasse est ouverte.
C'est alors que les chiens se mettent a traquer l'animal pendant des heures, en foret, dans les lacs jusqu'a son épuisement total et sa mise a mort par la meute ou le veneur.
Si par miracle l'animal s'en sort, il meurt en général d'épuisement les jours qui suivent.
Durant la chasse aucune règle de sécurité n'est respectée et il est fréquent de voir l'animal traverser la route avec la meute derrière lui au risque d'être percuté par un véhicule
Paniqué, épuisé l'animal va chercher refuge dans les rivières et les lacs, mais là encore il est poursuivit par les chiens mais aussi par les chasseurs à chevaux ou qui utilisent des barques.
D'autres fois, il arrive que l'animal se retrouve en ville avec la meute derrière lui.
Légalement l'article L 224-4 du Code rural dispose en son article R 228-1 :
« Pourra ne pas être considéré comme une infraction, le fait du passage des
Chiens courants sur l¹héritage d¹autrui lorsque ces chiens seront à la suite
d’un gibier lancé sur la propriété de leur maître, sauf l’action civile,
s’il y a lieu, en cas de dommage. »
Mais les chasseurs s’arrogent aussi un « droit de suite », pour
mettre à mort un animal épuisé chez des particuliers.
La police parfois présente n'agis pas une fois de plus comme le montre cette photo :
Protégeons nous mais n'agissons pasEt finalement, au bout de plusieurs heures l'animal à bout de force, de souffle et terrorisé, se résigne et ne tiens plus tète ni aux chiens, ni aux veneurs, c'est ce qu'ils appellent le hallali
D'autres trop faibles s'effondrent et agonisent en attendant le coup de grâce de leur bourreaux, qui ne vient parfois pas et se termine par une mort lente sous les crocs des chiens
Il est bon de préciser que cette pratique n'est en rien justifiée, il n'est en réalité pas question de régulation des espèces, mais bien du plaisir d'imposer une supériorité sur l'animal.
D'après leur dire ils choisissent le plus faible, ce qui prouve bien la lâcheté de ces gens, tuer quelque chose sans défense, heureusement qu'ils n'ont pas le droit de tuer des hommes, sinon nous aurions un autre génocide.
Cela dérange aussi bien les animaux de la foret, que les gens, rappelons que 73 % des Français sont favorables à l'abolition de la chasse à courre et pourtant aucun projet de loi n'est lancé.
La faune est détruite par les cavaliers et les suiveurs.
Derrière ça ce cache également une maltraitance quotidienne des chiens dans les chenils (faim, froid et combats, mauvais traitements, hygiène déplorable, transport trop long et mal aérés)
Un équipage chasse à courre deux fois par semaine et les chiens ne sont pas nourrit 1 à 2 jours avant, ce qui explique cette volonté de trouver l'animal et leur maigreur.
De plus l'animal tué n'est pas mangé, il finit aux chiens après avoir été ouvert de bas en haut.
Quand ils sont nourrit, l'homme impose encore cette supériorité en saisissant une cravache ou un fouet et maintenant les chiens à distance jusqu'a l'ordre de manger.
C'est alors que les dominants mangent et les soumis regardent et attendent les restes, si il y en a.
Les peu de repas donné aux chiens dans le chenil, sont une sorte de soupe ou des restes d’animaux morts donné crue.
Aucunes conditions d'hygiène respectées, aucune fréquence des repas, pas étonnant que la vie des chiens en chenil soient si courte.
La faim pousse parfois les animaux à se battre pour survivre, en ayant un minimum.
N'oublions pas les mauvais traitements subits par ces animaux réduits à l'état de bétail, d'objet à utilité et intérêt réduit.
Ils sont marqués d'une lettre signifiant leur appartenance à tel ou tel équipage.
Utilisé et jeté sans intérêt quand leur tueur de maitre estime qu'ils ne sont pas à la hauteur.
Quand aux maladies, autant ne pas en parler, les équipages pratique l'élevage de chien et ne perdent pas de temps à soigner les vieux, les blessés etc... on le remplace.
Voila la réalité de ce qu'est la chasse à courre, voila comment elle se déroule et ce qu'elle cache derrière leurs soit disant tradition ancestrale.
Une soif de supériorité et de sang, voila ce qui anime ces gens.